Date de publication9 Sep 2017 - 15:36
Code d'article : 282950

Crise du golfe Persique: la méfiance persiste entre l'Arabie saoudite et le Qatar

Taghrib (APT)
L'Arabie saoudite et le Qatar ont eu un premier contact direct depuis le début de la crise du golfe Persique il y a trois mois, mais Ryad a aussitôt suspendu samedi les échanges, disant douter de la volonté de Doha de régler la dispute.
Crise du golfe Persique: la méfiance persiste entre l
 



 
Le 5 juin, l'Arabie saoudite, chef de file des monarchies arabes du golfe Persique et poids lourd régional, ainsi que les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont rompu tout lien avec le Qatar, en l'accusant de soutenir des groupes radicaux et en lui reprochant son rapprochement avec l'Iran.

Ils ont aussi imposé au riche petit émirat gazier des sanctions sans précédent, dont un blocage des voies d'accès maritimes, aériennes et terrestres. Le Qatar a nié soutenir des groupes extrémistes et accusé ces détracteurs d'empiéter sur sa souveraineté.

Samedi avant l'aube, l'agence officielle saoudienne SPA a indiqué que l'émir du Qatar avait appelé au téléphone le prince héritier saoudien pour exprimer son "désir de s'asseoir à la table du dialogue" et résoudre la crise.

Le prince Mohamed a, selon SPA, "bien accueilli le désir de l'émir du Qatar", précisant que "l'annonce des modalités de ce dialogue sera faite" plus tard, ravivant les espoirs d'un début de sortie de crise.

Mais retournement de situation juste après. Un porte-parole officiel saoudien annonce la décision de Ryad de "suspendre tout dialogue et tout contact avec le Qatar", disant attendre que ce dernier clarifie ses positions.

- Crise de confiance -
Ce porte-parole a protesté contre la manière dont Doha aurait rendu compte de l'appel téléphonique, l'accusant d'avoir "déformé le contenu de la conversation".

L'agence QNA du Qatar a indiqué que l'appel avait été passé à la demande de M. Trump alors que Ryad affirme qu'il avait eu lieu à l'initiative de l'émir du Qatar.

La QNA ne confirme pas non plus le désir de dialogue de l'émir en écrivant vaguement que "les deux parties sont tombées d'accord sur la nécessité de régler la crise, en s'asseyant à la table des négociations, pour préserver l'unité du Conseil de coopération du golfe Persique(CCGP)".
 
https://taghribnews.com/vdcamunuw49nao1.z5k4.html
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