Date de publication24 May 2017 - 12:37
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L’Iran invité spécial du Sommet de l’Elevage de Clermont-Ferrand

Taghrib (APT)
L’Iran est cette année l’invité spécial du Sommet de l’Elevage à Clermont-Ferrand, en France.
L’Iran invité spécial du Sommet de l’Elevage de Clermont-Ferrand
La cérémonie de la présentation d’Iran en tant qu’invité spécial du Sommet de l’Elevage de Clermont-Ferrand a été tenue en présence de l’ambassadeur iranien en France et d’autres diplomates dans ce pays.

L’ambassadeur d’Iran en France, Ali Ahani, a déclaré lors de cette cérémonie que près de 72 millions d’animaux d’élevage dont environs 65 millions de moutons et de chèvres et 8 millions de vaches et de bœufs sont élevés en Iran et la coopération entre Téhéran-Paris pour l’élevage sera positive.

Téhéran est particulièrement intéressé par la génétique française et le rapprochement des instituts techniques et de recherche agricole.

La suspension en janvier 2014 d’une série de sanctions contre l’Iran par l’Union européenne a entraîné un rapprochement franco iranien, notamment dans le domaine agricole. Depuis, plusieurs accords ont été signés entre les deux pays.

« C’est dans ce contexte d’ouverture et de renouvellement de nos relations que nous avons décidé de faire de l’Iran l’invité d’honneur de Sommet de l’élevage 2017 », a présenté Jacques Chazalet, le président du salon, lors d’une conférence de presse organisée ce 23 mai 2017, dans la résidence de l’ambassadeur iranien à Paris.

« L’Iran est un grand pays d’élevage, qui représente un marché interne de 80 millions d’habitants et rayonne sur une région de 350 millions d’habitants, a ajouté Roger Blanc, président fondateur du Sommet de l’élevage. Ce pays mérite donc toute notre attention. »

De son côté, Ali Ahani, l’ambassadeur d’Iran en France, a exprimé son optimisme « quant au développement du partenariat franco-iranien dans le secteur agricole ». Partenariat qu’il juge « intéressant pour les deux pays ».

« Concernant l’élevage, la France peut surtout espérer exporter sa génétique vers l’Iran, a expliqué Francis Geiger, correspondant du ministère de l’Agriculture, pour la mise en œuvre et le suivi de la coopération agricole France-Iran. La demande iranienne se porte en premier lieu sur le développement de son secteur bovin laitier et notamment l’apport de génétique mixte de type montbéliarde ou simmental, ainsi que sur de la génétique ovine et caprine. L’exportation de génétique bovine allaitante est à envisager à plus long terme. Quant à l’exportation de viande ou de bovins finis, elle prendra certainement la forme d’opérations ponctuelles. »

La 26e édition du Sommet de l’élevage se tiendra du 4 au 6 octobre 2017, à Clermont-Ferrand. La race limousine y organisera son concours national et présentera 400 animaux. Les organisateurs espèrent 1 500 exposants et 88 000 visiteurs.
Fin
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