Date de publication25 Jun 2017 - 15:13
Code d'article : 272956

L'armée philippine décrète une trêve pour l'Aid al-Fitr

Taghrib (APT)
L'armée philippine a décrété un cessez-le-feu de quelques heures dimanche dans l'offensive en cours contre les extrémistes qui occupent Marawi, ville ravagée du sud de l'archipel, pour permettre aux habitants de célébrer l'Aid al-Fitr.
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Le général Eduardo Ano, chef de l'état-major philippin, a expliqué que ses forces observeraient une "pause humanitaire" à Marawi, la plus grande ville musulmane des Philippines, pendant cette fête qui marque la fin du mois de jeûne musulman du ramadan.

"Nous décrétons la suspension des opérations actuelles dans la ville en cette journée, afin de témoigner de notre respect pour la foi musulmane", a déclaré le général Ano dans un communiqué.

L'Aid al-Fitr signe la fin du mois de piété et de prière, durant lequel les fidèles s'abstiennent de manger, de boire et d'avoir des rapports sexuels du lever au coucher du soleil.

Le 23 mai, des centaines d'insurgés le drapeau noir du groupe Daech et forts du soutien de combattants étrangers ont pris le contrôle de quartiers entiers de Marawi, dans la région méridionale de Mindanao. Les affrontements meurtriers, rue par rue et maison par maison, durent toujours.

Les forces philippines mènent une campagne intensive de bombardements aériens ainsi qu'une offensive au sol mais n'ont pas réussi à déloger les insurgés des poches où ils se sont retranchés.

Marawi s'est vidée de la quasi totalité de ses 200.000 habitants, qui ont trouvé refuge dans des centres d'évacuation ou chez des proches et amis dans d'autres localités.

- Capitale culturelle -

A Iligan, au nord de Marawi, des habitants déplacés par le conflit, revêtus de robes aux couleurs vives ont prié dans la mairie.

Des commandos armés des Forces d'action spéciale de la police montaient la garde.

La trêve de huit heures doit prendre fin dans l'après-midi, d'après le général Ano, qui a prévenu qu'au moindre tir de la part des insurgés, elle serait "levée immédiatement".

Selon le général Restituto Padilla, porte-parole de l'armée, environ 500 civils sont toujours pris au piège à Marawi.

 
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