Date de publication16 Oct 2017 - 13:07
Code d'article : 288906

L'UE veut défendre l'accord nucléaire iranien

Taghrib (APT)
Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, qui se réunissent lundi à Luxembourg, doivent donner de la voix pour défendre l'accord nucléaire iranien violemment remis en cause par le président américain Donald Trump.
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Après la charge virulente du locataire de la Maison Blanche contre cet accord vendredi, le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et la Première ministre britannique Theresa May s'étaient immédiatement émus des "implications qui pourraient en résulter".

M. Trump, qui s'en est violemment pris à l'Iran a refusé de "certifier" l'accord, plaidé pour son durcissement par le Congrès et menacé d'en retirer les Etats-Unis si ses demandes n'étaient pas satisfaites.

La Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, Federica Mogherini, qui a présidé les longues négociations ayant permis d'aboutir à ce compromis historique en juillet 2015, a pour sa part défendu "un accord robuste" assorti "d'un mécanisme de surveillance solide garantissant que le programme nucléaire iranien est et reste uniquement à visée civile".

A l'occasion de leur réunion mensuelle à Luxembourg, les diplomates en chef des 28 pays de l'UE vont également adopter de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord, une riposte promise quelques jours après son nouvel essai d'une bombe atomique début septembre.

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Mais "l'urgence" aux yeux des 28 est de défendre unanimement l'accord sur le programme nucléaire iranien.

Cet accord "extrêmement clair" entre Téhéran et les grandes puissances (Etats-Unis, Allemagne, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France) est "le meilleur que l'on a pu avoir", insiste un autre diplomate à Bruxelles.

L'UE s'inquiète par ailleurs pour les entreprises européennes qui ont, certes timidement, commencé à revenir en Iran après la levée des sanctions internationales liée à l'accord. Si le Congrès américain réimposait ses sanctions dans les 60 jours à venir, celles-ci risqueraient à coup sûr des poursuites outre-Atlantique.

 
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