Date de publication17 Jan 2017 - 14:37
Code d'article : 257315

L'Arabie saoudite attend la nouvelle administration américaine

Agence de presse Taghrib (APT)
L'Arabie saoudite est "optimiste" quant à l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche et "a hâte de travailler" avec sa nouvelle administration, a assuré lundi le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel Al-Jubeir.
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"Lorsque nous voyons les grandes lignes énoncées par la nouvelle administration américaine", il est clair "que nos intérêts concordent", a affirmé le chef de la diplomatie saoudienne lors d'une rencontre à Paris avec un groupe de journalistes, dont l'AFP.

Il a affirmé que le royaume pétrolier se félicitait de l'intention affichée de l'administration Trump de vouloir contenir l'Iran.

"Nous sommes optimistes quant à la nouvelle administration et nous avons hâte de travailler avec elle dans les domaines d'intérêt mutuel", a encore ajouté le ministre, évoquant "les liens profonds" qui unissent les deux pays "depuis la Deuxième guerre mondiale" dans les domaines politique, économique, militaire ou financier.

"Nos intérêts concordent, qu'il s'agisse de la Syrie, de l'Iran, de l'Irak, du Yémen, de la Libye, du terrorisme, des questions énergétiques ou financières", a-t-il encore dit. "Nous avons les mêmes objectifs, même si nous pouvons ne pas être d'accord sur les moyens d'y parvenir".

Par ailleurs, le ministre saoudien dont le pays est l'un des principaux soutiens de la rébellion syrienne, a assuré que la Turquie n'avait pas changé sa position depuis son rapprochement avec Moscou, a-t-il expliqué, en référence aux négociations prévues le 23 janvier à Astana, capitale du Kazakhstan.

"Le fait que les Turcs parlent aux Russes ne nous inquiète pas, nous parlons aux Russes et je ne vois pas de changement dans la position turque", a-t-il dit.

Il a expliqué que son pays n'avait pas été convié aux négociations d'Astana "car il s'agit de réunions entre les groupes armés syriens et le gouvernement au niveau d'experts", qui seront suivies par des négociations politiques début février à Genève.

Le chef de la diplomatie saoudienne a par ailleurs assuré que le royaume n'avait "pas abandonné" les rebelles syriens, durement éprouvés par la chute d'Alep, mais dit qu'il n'y avait pas "d'aide directe saoudienne aux rebelles".

 
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