Date de publication19 Aug 2017 - 11:12
Code d'article : 280087

Afghanistan: Donald Trump en quête d'une stratégie

Taghrib (APT)
Donald Trump tentait vendredi de trouver une stratégie pour l'Afghanistan et de trancher entre les partisans d'un effort militaire accru dans la plus longue guerre des Etats-Unis et ceux qui suggèrent de passer le bourbier afghan par pertes et profits.
Afghanistan: Donald Trump en quête d
 
 
Le président américain est arrivé en milieu de journée à Camp David, résidence présidentielle chargée d'histoire située à une centaine de kilomètres au nord de Washington, où il a retrouvé son équipe de sécurité nationale.

En fin d'après-midi, la Maison Blanche a fait savoir par sa porte-parole Sarah Sanders qu'aucune décision n'avait encore été prise.

"Le président étudie et prend en considération ses options, il fera une annonce au peuple américain, à ses alliés, ses partenaires et au monde au moment opportun", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

En évoquant l'Afghanistan, M. Trump espère sans doute aussi changer de sujet après une semaine désastreuse.

Ses déclarations sur le drame de Charlottesville - où une jeune femme a été tuée par un sympathisant néo-nazi - ont été perçues par beaucoup comme une critique très molle des groupuscules suprémacistes blancs et ont provoqué une vague d'indignation jusque dans son propre camp.

A Camp David, Donald Trump a eu un déjeuner de travail suivi d'une réunion avant qu'il ne retourne dans son golf de Bedminster, dans le New Jersey, où il passe des vacances.

Au total, quatre heures de travail entouré entre autres du vice-président Mike Pence, du secrétaire d'Etat Rex Tillerson, du chef du Pentagone Jim Mattis, et de H.R McMaster, qui dirige le Conseil de sécurité nationale. Ces deux derniers sont respectivement général des Marines à la retraite et général d'active de l'armée de terre.

Le nouveau secrétaire général de la Maison Blanche John Kelly, général à la retraite des Marines, sera un autre acteur central des débats. Il a perdu un fils de 29 ans en Afghanistan, dans la province de Helmand (sud), en 2010.

- "Nous ne gagnons pas" -

Donald Trump est frustré et l'a clairement fait savoir à ses conseillers militaires début août. "Nous ne gagnons pas", "nous sommes en train de perdre" s'était plaint le président, selon NBC News.

Il avait alors réclamé la tête du commandant des 8.400 soldats américains et 5.000 de l'Otan, le général John Nicholson, qui a reçu un soutien appuyé et très public de Jim Mattis cette semaine.

Seize ans après l'invasion américaine pour punir les talibans d'avoir soutenus les commanditaires du 11-Septembre, malgré des centaines de milliards de dollars dépensés et 2.400 militaires américains tués, les rebelles ont l'initiative sur le terrain.

 
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