Ces sont les autorités de l’occupation sioniste qui portent la totale responsabilité de la crise de l’eau ; ce sont elles qui ne respectent pas les accords d’Oslo et renvoient le dossier de l’eau à la signature finale du règlement du conflit ; elles ne fournissent pas aux territoires palestiniens les quantités d’eau accordées et elle refusent en plus le forage de puits et l’installation des moyens d’approvisionnement en eau, dit Chaddad Al-Atili, président de l’autorité des eaux de l’autorité palestinienne.
Dans une interview accordée à l’agence Quds Press, Al-Atili a ajouté que les occupants sionistes contrôlent environ 90% des sources d’eau de la Cisjordanie ; ils n’accordent que le reste aux Palestiniens. Puis ils refusent la mise en place de réseaux de transmission d’eau dans les zones C qui sont sous le contrôle total des Israéliens selon l’accord d’Oslo.
Dans cette interview, Al-Atili a critiqué les autorités locales de certaines municipalités palestiniennes ; il croit qu’elles portent une bonne part de la responsabilité de cette crise de l’eau à cause de la mauvaise gestion de la distribution de l’eau, du manque de listes précises pour l’arrivée de l’eau à certaines zones, du manque d’entretien des réseaux d’eau, qui augmentent les quantités d’eau perdue.
Cependant, ce responsable palestinien confirme que la quantité d’eau est meilleure cette année ; il y a aussi des projets pour creuser quatre nouveaux puits afin de maîtriser cette crise de l’eau et de baisser la quantité d’eau perdue. Il souligne que les puits privés ont plus d’eau que toute l’eau du gouvernement