La troisième conférence des amis de la Syrie a pris place vendredi 6 Juillet, dans la capitale française, avec l'absence de la Russie et la Chine pour discuter de la crise syrienne.
La conférence réunit plus de 100 pays arabes et occidentaux, des organisations internationales et des représentants de l'opposition syrienne. La conférence discutera des résultats de la conférence de Genève, des positions de la Russie et de la Chine et la question de l'unification de l'opposition syrienne.
Les observateurs estiment que la Conférence des Amis de la Syrie prendra un aspect différent de celui de la conférence de Genève allant jusqu'à décrire cette conférence est une conférence correctif, après l’échec de la conférence de Genève. Ils estiment aussi que la conférence exigera cette fois le départ du président syrien Bachar al-Assad.
La Conférence de Paris vise également à adopter une résolution précisant les étapes de la transition pacifique du régime du président Bachar al-Assad, après sa démission de la présidence syrienne, et la formation d’un nouveau gouvernement avec la participation des opposants interne et externe.
Pour sa part, la Chine qui a été invitée à la réunion des "amis de la Syrie", ne compte pas y participer, a déclaré jeudi Liu Weimin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
« Nous estimons qu'il s'agit actuellement d'une phase cruciale pour régler politiquement le problème de la Syrie", a ajouté le porte-parole, appelant la communauté internationale à se concentrer sur la mise en oeuvre du consensus auquel est parvenue la réunion ministérielle du Groupe d'action sur la Syrie organisée à Genève. Les parties concernées doivent conjuguer leurs efforts en ce sens », a-t-il indiqué.
De son coté, la Russie a annoncé à la France qu’elle ne participerait pas à la conférence des amis du peuple syrien prévue vendredi à Paris, a annoncé mardi le ministère français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, avait déclaré "J'estime qu'après le lancement du processus de Genève, il n'y a plus besoin d'autres forums tels que celui prévu à Paris".