Les deux parties ont discuté de la conférence de Genève qui visait à mettre en place un mécanisme approprié pour exécuter le plan d'Annan et créer une atmosphère adéquate pour tenir un dialogue, insistant sur la nécessité que ce dialogue soit conduit par les Syriens eux-mêmes.
L'atmosphère des pourparlers était "positive et constructive". Le côté syrien a affirmé son engagement à l'exécution du plan de six points.
"La réussite de ce plan dépend de l'arrêt de l'armement et du financement des actes terroristes ainsi que d'un engagement international et d'une volonté sérieuse pour arrêter la violence en Syrie et exécuter la totalité du plan Annan".
Les deux parties se sont accordées de poursuivre la coordination avec la mission des observateurs et le gouvernement syrien pour parvenir à l'objectif attendu.
Pour sa part, M. Annan a déclaré la mise en place d’un plan visant à arrêter la violence dans le pays qui sera discuté avec l’"opposition armée", comme l’a décrit Annan, notant que les pourparlers avec Assad étaient « constructives et franches ».
En outre, l’émissaire de l'ONU a répété après son arrivée à Téhéran que l’Iran a un rôle majeur dans la réglementation de la crise syrienne «l'Iran devrait faire partie de la solution, puisqu’elle a une influence que nous ne pouvons négliger ».