Le négociateur en chef palestinien Saeb Erekat a protesté contre cette remarque, qu'il a qualifiée de contraire aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et aux accords palestino-israéliens.
M. Erekat a souligné que Jérusalem-Est, avec ses lieux saints et ses sites archéologiques, faisait partie d'un territoire occupé. "Toutes les tentatives israéliennes de les annexer sont illégales et non reconnues".
Yehuda Weinstein, conseiller du gouvernement israélien, a déclaré mardi que la loi israélienne s'appliquait au sanctuaire sacré, que les Juifs appellent Mont du Temple, surtout le planning et les lois de construction.
De son coté, la Fondation internationale de Jérusalem a mis en garde contre les plans criminels exprimés par le conseiller judiciaire du gouvernement israélien, Yahuda Feinstin, dans ses déclarations, où il a prétendu que la mosquée bénie d'el-Aqsa fait partie de l’entité sioniste.
La fondation a fait le lien entre les déclarations de Feinstin et un rapport proposé par le bureau du contrôleur général du gouvernement de l'occupant israélien, Micha Lindenstraws, sur le Comité de la surveillance à la Knesset en 2010, qui discute de la possibilité de placer la mosquée d'el-Aqsa sous la souveraineté des autorités de l'occupation et donc l'Autorité des antiquités, exactement comme les déclarations de Feinstin.
Le directeur général de la Fondation internationale de Jérusalem, Yacine Hamoud, a déclaré à l'Agence "Quds Press" que les déclarations de Feinstin servent à révéler les objectifs de l'occupant à réaliser une existence juive durable et complète dans la mosquée bénie. Selon lui, elles ne représentent qu'une seule partie d'un plan criminel pour judaïser la ville sacrée depuis l'occupation de ses deux parties en 7 juin 1976, et qui a continué durant ces dernières années à travers l'expulsion des habitants d’al-Qods (Jérusalem), le retrait de leurs cartes d'identité, les empêcher de construire et les séparer de leurs voisins par la création de colonies et la construction du mur de séparation raciste dans une tentative d'effectuer un changement démographique dans la ville et imposer la politique du fait accompli.