Il s'est interrogé, à ce propos, dans des déclarations à des médias saoudiens "comment le Royaume peut-il accueillir un individu qui a réprimé l'Islam, souillé le Coran et volé l'argent du peuple, et lui accorde une invitation qui, plutôt, auraient pu être présentée à des personnes qui n'auraient pas commis pareils actes".
Au cours des interviews accordées, mardi, aux quotidiens "Okaz", "Al Jazira" et "Arriadh", il a ajouté que ce dossier constitue un point sensible dans les relations bilatérales entre les deux pays, réitérant la demande de livrer le président déchu aux autorités tunisiennes.
Concernant la situation intérieure en Tunisie, M. Marzouki qui effectue, actuellement, une visite au Royaume d'Arabie saoudite, pour participer au sommet islamique extraordinaire à la Mecque, a souligné que le processus de transition démocratique dans le pays est un processus réussi, soulignant que les prochaines élections auront lieu au printemps ۲۰۱۳.
Selon Afrique Tunis Presse, le président de la République provisoire a salué l'initiative du monarque saoudien, le roi Abdallah Ibn Abdelaziz, appelant à la réunion d'un sommet islamique extraordinaire "en raison de la situation sensible et délicate vécue par le monde islamique et les paris posés pour ses peuples lesquels exigent des positions unifiées et opérationnelles".