Après des affrontements ayant durés des jours suivis d’une déclaration d’un cessez-le-feu, et avec le retranchement de l'armée libanaise des régions de Bab al-Tabbaneh et de Jabal Mohsen, le calme règne à Tripoli.
Liban: un calme fragile à Tripoli
APT-Beyrouth
24 Aug 2012 - 1:45
Après des affrontements ayant durés des jours suivis d’une déclaration d’un cessez-le-feu, et avec le retranchement de l'armée libanaise des régions de Bab al-Tabbaneh et de Jabal Mohsen, le calme règne à Tripoli.
Selon l'Agence de presse nationale les violations du cessez-le-feu se poursuivent en dépit de tous les efforts déployés pour la mise en place d'un cessez-le-feu tandis que l'armée libanaise stationnée à la frontière entre Jabal Mohsen et Bab al-Tabbaneh répond avec fermeté aux sources de feu et continue de patrouiller dans la région.
Pour sa part, le Premier ministre libanais Najib Mikati a exprimé hier son inquiétude des “tentatives d’impliquer le Liban de plus en plus dans le conflit actuel en Syrie”, soulignant que “qu’il est de la responsabilité de tout le monde de coopérer pour maintenir le pays autant que possible loin des feux qui surgissent autour de lui et de le protéger contre les dangers qui l’entoure."
Dans ce contexte, le ministre libanaise de la Défense Fayez Ghosn a averti contre les effets négatifs des affrontements internes, soulignant que l'armée ne s’est pas retiré et n’a pas modifié sa présence dans la ville, et poursuit d’assurer la sécurité des citoyens. "
Pour sa part, le membre du bloc parlementaire du “Développement et la Libération” Ali Osseiran a déclaré que “la situation à Tripoli est un échec pour l’état libanais et la vie politique au Liban”.
À son tour, le membre du Bloc parlementaire du Futur Khaled Zahrman a souligné la nécessité de trouver une solution radicale à la crise.
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