Les non-condamnations des attentats commis par les terroristes en Syrie est un crime puisqu’elles encouragent les criminelles à poursuivre leurs actes. La Russie a mainte fois appelé les occidentaux à condamner les attentats terroristes, en particulier l’attentat commis le 18 juillet à Damas qui a coûté la vie à quatre hauts responsables syriens. Le silence de l’occident envers cet acte criminel a été fortement dénoncé par la Russie qui a considéré leur silence comme un encouragement à poursuivre les assassinats.

Commentant le refus de certains pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU de condamner les attentats en Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que « l'Occident tolère les attentats qui lui sont profitables d'un point de vue politique ». 

"Quand les attentats sont politiquement utiles pour l'Occident, ils sont donc acceptables. Je serai heureux que nos partenaires dissipent mon soupçon, mais pour le moment je n'ai d'autre choix que de m'y tenir", a indiqué M.Lavrov devant les journalistes russes.

La Russie a présenté dimanche deux projets de déclaration condamnant les attentats récemment commis en Syrie et en Irak au Conseil de sécurité de l'ONU. Le conseil a adopté la déclaration concernant l'Irak, tout en s'abstenant à dénoncer les attaques terroristes syriennes.

L'argument selon lequel il faut examiner les attentats perpétrés en Syrie dans le contexte des violences qui secouent le pays signifie que le Conseil de sécurité a renoncé à son principe de toujours condamner le terrorisme.

Une vague d'attentats a frappé plusieurs villes irakiennes, dont Bagdad, le ٩ septembre dernier, faisant plus de 100 morts, et près de 300 blessés dont des civils. Le même jour, deux voitures piégées ont explosé à Alep, la deuxième grande ville syrienne, faisant 47 morts et plus d'une centaine de blessés. Le premier a été condamné alors que le second a été négligé.