Le rapport de la commission d'enquête manque de précision
APT-Beyrouth
M. Fayçal al-Hamoui, délégué de Syrie au Conseil des droits de l'Homme relevant des Nations Unies, a affirmé que le rapport de la commission d'enquête internationale sur la Syrie manque de précision et d'objectivité et ignore beaucoup de faits, notamment le rôle de certaines parties internationales et régionales dans l'attisement de la crise en Syrie.
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Dans un communiqué lu aujourd'hui devant le Conseil des droits de l'Homme à Genève, al-Hamoui a dit : "Il vaut mieux que la commission d'enquête ne se contente pas uniquement de décrire les crimes mais d'accuser les parties soutenant les tueurs aux Etats-Unis, au Qatar, en Arabie Saoudite et en Turquie et de rappeler ces pays de leurs responsabilités conformément à la loi internationale". Al-Hamoui a fait noter que le rapport avait compris des témoignages non corroborés et dont certains étaient fictifs et ont été donnés par des personnes qui avaient fui la justice.
Il a fait savoir que ce rapport avait aussi ignoré la condamnation des sanctions imposées à la Syrie par la Ligue arabe, en particulier la suspension de la diffusion des chaînes syriennes de TV, soulignant que cette décision est une violation flagrante des droits de l'Homme et qu'il y avait plus 40 chaînes satellitaires qui diffusent des incitations confessionnelles et religieuses contre le peuple syrien.
Al-Hamoui a fait savoir que le rapport avait négligé la collaboration de la Syrie avec le haut-commissariat des Droits de l'Homme et les organisations et les commissions internationales, soulignant que la Syrie avait adressé le 8/8/2012, au Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, un message de réponse positive sur son désir de visiter la Syrie.
Il a indiqué que le rapport avait souligné d'une manière timide l'accroissement de l'armement des groupes terroristes.
Al-Hamoui a fait noter que le monde tout entier est conscient que l'objectif de ce plan dévastateur dans la région n'est pas la réforme ni la démocratie mais la transformation du Moyen-Orient en des entités en conflit gouvernées par des gangs armés. Al-Hamoui a indiqué que tous ceux qui avaient commis des crimes contre les citoyens seront traduits en justice et que la commission d'enquête nationale indépendante qui traite depuis plus de 18 mois plus de 10 000 plaintes avait puni nombre de personnes violant les droits de l'Homme.
D’autre part le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov s’est déclaré “inquiet d’entendre parler d'éventuels projets d'intervention en Syrie conçus par des pays occidentaux soulignant que cela préoccupe la Russie”.
"Nous estimons que toute mesure doit être adoptée à titre collectif, dans le cadre du Conseil de sécurité de l'Onu, et qu'une démarche unilatérale quelle qu'elle soit dévoierait la recherche d'un règlement politique de la crise syrienne", a souligné le diplomate.
