M.Morsi a déclaré que « L’Égypte est contre la réalisation d'une opération militaire » en Syrie, et M.Poutine décrit l’intervention militaire comme inadmissible.

Prenant la parole à l'Assemblée générale de l'ONU, le president egyptien Mohamad Morsi a déclaré qu'il considère la résolution du problème syrien comme l'une de ses priorités les plus importantes, promettant que le quatuor, qui comprend l’Égypte, la Turquie, l'Iran et l'Arabie saoudite, va continuer à rechercher une solution pour la Syrie.
Le président égyptien a ajouté qu'il est nécessaire de trouver un moyen d'arrêter la violence en Syrie, car « il permettra à la Syrie d'éviter la menace d'une intervention militaire étrangère ».

Pour sa part, le président russe Vladimir Poutine avait déclaré que toute intervention étrangère en Syrie par la force tournant le statut de l‘ONU était inadmissible, affirmant que « cette gestion de la crise ne fonctionne pas, on ne peut pas régler les affaires dans le monde contemporain sans se baser sur le droit international », a ajouté le chef de l’Etat russe.

Par ailleurs, l'émir du Qatar, Cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, avait appelé mardi devant l’Assemblée générale de l’ONU à une intervention militaire de pays arabes en Syrie, selon lui pour « faire cesser le bain de sang ». 

D'autre part, la Tunisie s'est déclaré prête à soutenir une intervention arabe en Syrie pour rétablir la paix dans ce pays, a déclaré mercredi le président Moncef Marzouki cité par les médias internationaux. "Une opération de maintien de la paix effectuée par des pays arabes, c'est envisageable", a-t-il indiqué.