"Toute ingérence externe aura des répercussions catastrophiques"
APT-Beyrouth
Moscou n’est pas satisfaite de la façon dont l'Union européenne impose des sanctions à Damas et à Téhéran, et souligne la nécessité de mener des négociations.
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Dans son discours prononcé devant l'Association des travaux européenne en Russie, Le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov, a précisé que l'imposition de sanctions unilatérales par l'Union européenne contre l'Iran et la Syrie se contredit avec le principe du partenariat avec la Russie.
M. Lavrov a declaré que l'Union européenne suit l'exemple américain dans les sanctions unilatérales contre la Syrie et l'Iran d'une façon qui ne s'adapte pas avec le principe du partenariat et de la coopération entre la Russie et l'Union européenne. Le chef de la diplomatie russe a par ailleurs signalee que «Moscou et l’Union européenne entretiennent des coopérations étroites sur l’Iran dans le cadre du groupe 5+1 et se sont récemment, entretenus, à la réunion ministérielle de l’Assemblée générale de l’ONU, au sujet de l’Iran».
«Il y a trois ans, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution contre l’Iran, mais l’Union européenne n’est pas restée engagée à la décision collective, en optant pour des mesures plus draconiennes que prévues» a-t-il ajouté.
Le ministre russe des Affaires étrangères a, également, critiqué l’Union européenne, pour avoir adopté des sanctions unilatérales contre Damas.
Pour sa part, le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov, a averti de l'ingérence étrangère en Syrie, précisant que toute ingérence aura des répercussions catastrophiques. affirmant que la Russie est pour le règlement de la crise par les Syriens eux-mêmes.
La France, le Royaume Uni et l'Allemagne ont demandé officiellement de nouvelles sanctions de l'Union européenne contre l'Iran pour son programme nucléaire controversé, ont indiqué dimanche des diplomates. Les ministres des Affaires étrangères des trois pays, Laurent Fabius, William Hague et Guido Westerwelle ont écrit à la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton à ce propos à la fin de la semaine dernière. Les ministres des Affaires étrangères de l'UE doivent en discuter lors d'une réunion à Bruxelles le ١٥ octobre.