L'OTAN s'est dit prête mardi à aider la Turquie dans le conflit qui l'oppose à la Syrie , tandis qu'Ankara envoyait des avions supplémentaires vers l'une de ses bases proche de ce pays.

Le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a précisé à Bruxelles qu'Ankara pouvait compter sur l'Alliance Atlantique, qui a "tous les plans nécessaires en place pour aider et  Turquie si nécessaire". 
La Turquie, membre de l'OTAN, et la Syrie échangent des tirs depuis le 3 octobre, après le bombardement syrien qui a tué cinq civils dans un village turc. Le Parlement d'Ankara a autorisé les opérations militaires en territoire syrien.
 
Dans un discours aux parlementaires de la majorité, le Premier ministre turc a rappelé qu'Ankara continuerait à ses opérations militaires. "Nous nous opposerons à tous les types de menaces contre le territoire turc et le peuple turc", a-t-il déclaré.
"L'escalade du conflit le long de la frontière entre la Syrie et la Turquie est rxtémemnt dangereuse", a jugé mardi le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, lors d'une conférence de presse conjointe avec le président français François Hollande, à Paris. 


Lundi en fin de journée, au moins 25 avions de combat F-16 turcs ont été déplacés vers la base aérienne de Diyarbakir, a annoncé l'agence de presse Dogan. Mardi, le chef d'état-major des armées turques a passé en revue les troupes postées le long de la frontière avec la Syrie. 

La Turquie soutient les opposants à l'Etat syrien et les accueille dans son territoire.