La situation des prisonniers tunisiens en Irak et les mécanismes de leur libération, ainsi que les moyens de renforcer les relations entre la Tunisie et l'Irak, ont été au centre de la rencontre, qui a réuni, mardi, le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, avec le président du Parlement irakien, Oussama Al-Noujaifi, indique la Présidence de la République.

Les deux parties ont évoqué les mécanismes permettant de résoudre le dossier des prisonniers tunisiens, soit à travers une mesure de grâce, comme l'ont promis les autorités irakiennes, soit à travers le projet d'accord judiciaire, sur l'échange de prisonniers, proposé, en juillet dernier, par la Tunisie à la partie irakienne, précise la Présidence dans un communiqué publié mardi.

Selon La Presse.tn, le président Marzouki s'est engagé à dépêcher un envoyé spécial au président irakien, Jalal Talabani, ainsi qu'au chef du gouvernement, Nouri-Al Maliki, pour assurer le suivi de ce dossier, apprend-on de même source.

D'autre part, le chef du gouvernement provisoire, Hamadi Jebali, s'est entretenu, mardi, à La Kasbah, avec une délégation parlementaire irakienne conduite par le président du Parlement irakien. «Cette rencontre cordiale traduit la solidité des relations bilatérales séculaires fondées sur l'histoire commune», a souligné M. Al-Noujaifi.

Il a ajouté que l'entrevue a permis d'évoquer l'avancement de l'expérience tunisienne en matière d'instauration des fondements d'un Etat moderne, ainsi que les moyens de promouvoir les relations entre les deux pays, lit-on dans un communiqué de la présidence du gouvernement.

La visite de la délégation irakienne s'inscrit dans le cadre de la coopération parlementaire, a indiqué le président du Parlement irakien, ajoutant que la délégation a visité l'Assemblée nationale constituante où elle a rencontré son président ainsi que des députés.

Il a souligné que les perspectives de coopération entre la Tunisie et l'Irak sont prometteuses, notamment dans les domaines juridique et législatif (dont l'élaboration de la constitution), pouvait-on lire dans le même communiqué.