Le ministère syrien des AE réclame au Conseil de sécurité de condamner l'exécution par les terroristes du Front Nosra des dizaines de citoyens enlevés à Alep
Le ministère syrien des affaires étrangères et des expatriés a adressé deux messages identiques au président du Conseil de sécurité et au secrétaire général des Nations Unies sur l'exécution hier à Alep par les groupes terroristes du "Front Nosra" des dizaines de citoyens qu'ils avaient enlevés avant de jeter leurs dépouilles dans le fleuve de Qweiq à Boustan al-Qasr à Alep.
Le ministère a fait noter qu'un groupe terroriste du Front Nosra avait commis hier un nouveau massacre après que les terroristes du Front aient exécuté des dizaines des citoyens syriens innocents enlevés et jeté leurs dépouilles dans le fleuve de Qweiq à Boustan al-Qasr à Alep, soulignant qu'alors que les services compétents, en collaboration avec les habitants, documentaient le nouveau massacre contre les civils sans armes, les indices et les faits démontrent que les dépouilles des victimes ont été trouvées dans un lieu connaissant la présence des terroristes et qui est loin des positions de l'armée arabe syrienne à Boustan al-Qasr où les accroches se déroulent entre ces gangs terroristes armés et les soldats des forces armées arabes syriennes.
Le ministère syrien a indiqué que l'un des terroristes arrêtés par les forces de l'ordre avait fait noter que les groupes terroristes commettaient leurs crimes avant la tenue des réunions au Conseil de sécurité pour inciter l'opinion public local et international contre la Syrie.
Le ministère a ajouté que nombre d'habitants de la zone avaient dit avoir identifié certaines dépouilles de leurs proches dont des images ont été diffusées par les chaînes de TV partenaires dans l'effusion de sang du peuple syrien pour accuser l'armée syrienne de ce crime, soulignant que les habitants avaient aussi affirmé que ces dépouilles appartiennent à leurs proches enlevés par les terroristes qui les avaient contacté pour demander des rançons contre la libération de ces citoyens.
Le ministère a ajouté : "Les habitants avaient dit que l'enlèvement de leurs fils était dû à leur rejet de traiter avec le Front de Nosra terroriste et à leur demande aux terroristes de quitter leurs quartiers", soulignant que les services compétents continuent avec les habitants à identifier l'identité des victimes de ce nouveau massacre perpétré par ce groupe terroriste.
Le ministère a affirmé que la Syrie qui fait part au Conseil de sécurité des faits de ce crime odieux, lui réclame d'assumer ses responsabilité et d'adopter une condamnation claire et franche des actes terroristes visant les civils innocents, de leurs auteurs et des parties qui les soutiennent en fonds et en armes et qui leur assurent l'entraînement, l'accueil et la couverture politique et médiatique pour les encourager à poursuivre leurs crimes visant les citoyens civils et ayant pour but de porter atteinte à la stabilité de la Syrie.
Selon sana, le ministère syrien a demandé à la communauté internationale de s'engager sincèrement à la lutte contre le terrorisme et les parties qui le soutiennent conformément aux résolutions du Conseil de sécurité relatives à la lutte contre le terrorisme, soulignant que la Syrie rappelle que la non-exécution de ces résolutions et la duplicité dans le traitement avec elles mettent en doute la crédibilité du Conseil de sécurité dans la lutte contre ce phénomène qui menace tous les pays dans le monde.
Le ministère à de conclure : "La Syrie estime que l'entrave par certains pays membres du Conseil de sécurité d'adopter auprès du Conseil une condamnation claire, comme c'était le cas dans le passé, assure la couverture politique aux terroristes pour perpétrer davantage de crimes terroristes, c'est pourquoi elle réclame à ces pays de renoncer à ces positions qui ne servent pas la sécurité, la paix et les efforts déployer pour lutter contre le terrorisme dans le monde".