Les États-Unis et ses alliés sont prêts à accroître leur soutien aux rebelles syriens, si le président Bachar al-Assad refuse de céder le pouvoir aux rebelles, a déclaré mercredi le secrétaire d'État américain John Kerry.
S'exprimant lors d'une conférence de presse commune avec le chef de la diplomatie jordanienne Nasser Judeh, à Amman, M. Kerry a indiqué qu'il était urgent de mettre fin aux effusions de sang en Syrie, accusant que l'armée du président Assad avait tué plus de 100.000 Syriens depuis le début du soulèvement.
"Si M. Assad refuse de négocier sur la base des propositions de la conférence de Genève appelant à la formation d'un gouvernement de transition en Syrie, nous accroîtrons notre soutien aux rebelles", a-t-il dit.
Les alliés de Washington dans le monde arabe et en Europe accroîtront également leur soutien aux rebelles, si M. Assad refuse de mettre fin à son gouvernement, a-t-il poursuivi.
Pour sa part, le ministre jordanien des Affaires étrangères a indiqué que la position du royaume arabe sur la question syrienne était constante, rappelant la nécessité de trouver une solution politique au conflit et d'arrêter les violences.
M. Judeh a ajouté que la Jordanie était concernée par la crise syrienne, sans prétendre interférer dans les affaires internes à la Syrie. Le chef de la diplomatie jordanienne a également déclaré que la participation de ressortissants étrangers et de groupes radicaux dans le conflit syrien constituait une préoccupation majeure pour la Jordanie, a-t-il ajouté.