Bahreïn, secoué par des manifestations civiles, a interdit lundi aux mouvements politiques d'avoir des contacts avec le Hezbollah libanais, a rapporté l'agence officielle Bna.
Bahreïn accuse le Hezbollah et augmente la pression
Agence de presse TAGHRIB (APT)
28 May 2013 - 11:10
Bahreïn, secoué par des manifestations civiles, a interdit lundi aux mouvements politiques d'avoir des contacts avec le Hezbollah libanais, a rapporté l'agence officielle Bna.
Il est interdit aux mouvements politiques d'avoir une quelconque forme de contact avec le Hezbollah libanais Affaires islamiques, cité par l'agence.
Dimanche, le chef de la diplomatie de Bahreïn, cheikh Khaled ben Ahmad Al-Khalifa, avait suggéré que le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah était un terroriste qu'il fallait stopper à tout prix.
En avril, le conseil des ministres a décidé d'inscrire le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes, sur recommandation du Parlement boycotté par l'opposition.
Bahreïn, seul État du Golfe Persique où la majorité de la population déplore à la dinastie d'Al-Khalifa de ne pas donner la place à une démocratie populaire.
Lors de la révolte de février/mars 2011 à Bahreïn, le Hezbollah avait régulièrement dénoncé la répression menée contre les manifestants.
L'opposition martèle que ses revendications sont uniquement nationales et démentent tout lien avec des organisations chiites.
Code d'article: 132009