L'attaque la plus meurtrière a été perpétrée dans le quartier chiite de Sadr City, dans le nord de Bagdad, où une bombe a explosé dans un bus, tuant au moins six personnes et en blessant 30 autres, a-t-on appris auprès des sources médicale et de sécurité.
A Tarmiyah, au nord de Bagdad, un kamikaze a fait exploser son camion plein d'explosifs, tuant quatre personnes, dont deux policiers, et blessés huit autres, ont indiqué un docteur et un policier.
Trois parents du vice-président du conseil provincial de Salaheddine (nord) ont été abattus, près de Baiji.
Plus au nord, à Mossoul, quatre policiers et quatre hommes armés ont été tués dans des affrontements et les assaillants ont aussi tué un chef tribal dans cette ville.
Près de Mossoul, le lieutenant-colonel Faris al-Rachidi, un officier des renseignements de la police, a été tué et trois policiers blessés dans une explosion, selon un médecin et un policier.
Par ailleurs, un kamikaze conduisant un camion plein d'explosifs a tué un soldat et blessé deux autres, au sud de la ville.
Des hommes armés ont aussi tué deux membres d'une milice anti-Al-Qaïda près de Tikrit, au nord de la capitale alors qu'un troisième milicien a été abattu dans la ville de Kirkouk.
Entre le 1er et le 28 mai, 530 personnes ont été tuées et 1.287 blessées dans des attaques, faisant de ce mois le plus meurtrier en au moins un an, selon des données compilées par l'AFP à partir des informations fournies par des sources de sécurité et médicales.
A l'issue d'un conseil des ministres, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a déclaré que les auteurs des attentats et les groupes terroristes extrémistes veulent susciter une guerre confessionnelle.
Dans un communiqué, le Conseil des ministres a parallèlement décidé d'agir contre toutes les milices qui commettent des actes hors la loi et appelé les forces politiques à assumer leur responsabilité face au regain de violences et à tenir une réunion de concertation à ce sujet.