Citant des responsables américains, le New York Times affirme que l'administration de Barack Obama a pris la décision de fermer ces représentations diplomatiques à la suite de l'interception la semaine dernière de communications électroniques entre Ayman al-Zawahiri et Nasser al-Wuhayshi, le chef de l'AQPA basée au Yémen.
Le premier aurait ordonné au second de perpétrer un attentat dès dimanche dernier.
CNN, cependant, a rapporté que al-Zawahiri a demandé à al-Wuhayshi de "faire quelque chose", ce qui a poussé les responsables de Washington et du Yemen à redouter une attaque imminente.
Lors d'une conférence de presse lundi à Washington, la porte-parole adjointe du département d'Etat, Marie Harf,
Les menaces les plus "crédibles" depuis le 11-Septembre
a refusé d'expliquer quel était l'état précis de la menace.
"Nous continuons d'évaluer les renseignements, de les analyser et (...) nous prenons des mesures de précaution pour protéger nos employés, nos visiteurs et nos infrastructures à l'étranger", s'est bornée à répéter une dizaine de fois Mme Harf, refusant d'entrer dans les détails ou de citer un pays particulièrement visé.
Mme Harf s'est contentée de confirmer que "AQPA était l'organisation terroriste la plus active des filiales d'Al-Qaïda", mais sans dire "qui pourrait être derrière cette menace".