Les preuves rassemblées par l'équipe vont maintenant être analysées en laboratoire, a indiqué l'OIAC dans un communiqué, ajoutant : ces procédures peuvent prendre jusqu'à trois semaines.
Tous les efforts possibles vont être fournis pour accélérer le processus, a ajouté l'OIAC, soulignant que les enquêteurs soumettraient ensuite leur rapport au secrétaire général des Nations unies.
Ceux-ci sont arrivés aux Pays-Bas en fin d'après-midi dans un avion en provenance du Liban.
Ils avaient atterris vers 17H00 (1500 GMT) à l'aéroport de Rotterdam, le plus proche de La Haye, où siège l'OIAC.
L'équipe d'experts, dirigée par le Dr Aake Sellström et qui était notamment composée de neuf membres du personnel de l'OIAC, était arrivée le 18 août en Syrie pour enquêter sur plusieurs sites où gouvernement et rebelles s'accusaient d'avoir eu recours à des armes chimiques, mais depuis lundi, elle concentrait ses travaux sur les sites d'une attaque massive le 21 août près de Damas.
Les échantillons doivent être envoyés dans une demi-douzaine de laboratoires à travers le monde, dans des pays qui ne sont pas impliqués politiquement, a expliqué à l'AFP le porte-parole de l'OIAC, Michael Luhan.
Chaque échantillon, qu'il s'agisse d'échantillons de sols, d'eau ou de sang, doit être divisé en deux et chaque partie sera envoyée dans un laboratoire différent afin d'obtenir des résultats fiables, a-t-il ajouté.
L'OIAC, organe exécutif de la Convention sur les armes chimiques conclue sous l'égide de l'ONU, est chargée de veiller au respect de cette convention, qui prévoit la destruction de ce type d'armes.