"Nous attendons cette proposition. Mais nous n'attendrons pas longtemps", a dit M. Kerry à la Commission des Forces armées du Sénat lors d'une séance sur la Syrie. "Elle doit être rapide. Elle doit être réelle. Elle doit être vérifiable", a-t-il ajouté.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a proposé lundi que la Syrie "place ses stocks d'armements chimiques sous contrôle international afin qu'ils puissent être détruits". La proposition a reçu un accueil favorable de la Syrie, alors que le président des Etats-Unis Barack Obama l'a par ailleurs qualifiée de "développement potentiellement positif".
M. Kerry a déclaré qu'il discuterait la question mardi après-midi avec M. Lavrov, la partie russe "étant supposée nous présenter une proposition".
L'administration de M. Obama a mis la pression pour une frappe militaire contre la Syrie suite à l'utilisation présumée d'armes chimiques lors de combats avec l'opposition armée. Le gouvernement syrien a dénié tout usage de telles armes, et la Russie s'oppose fermement à toute intervention militaire étrangère sans l'autorisation de l'ONU.
Selon des rapports médiatiques, l'administration Obama va commencer à travailler avec ses alliés aux Nations Unies pour explorer la viabilité du plan russe.
M. Obama s'est également entretenu mardi matin avec le président français François Hollande et le Premier ministre britannique David Cameron, et la Maison Blanche est toujours en train de plaidoyer devant les législateurs des Etats-Unis pour qu'ils accordent au président l'autorisation d'user de la force contre la Syrie, apportant ainsi un soutien militaire à n'importe quel accord potentiel.