Soldats et policiers, appuyés par des combattants tribaux, ont lancé samedi un nouvel assaut contre trois quartiers de Ramadi. Au moins 35 rebelles ont été tués, et de nombreuses armes saisies, selon l'officier de police et commandant d'une milice tribale Mohammed Khamis Abou Risha.
Selon un journaliste de l'AFP sur place, les combats à Ramadi sont les plus violents depuis plusieurs semaines, et tous les téléphones portables et les connexions internet ont été coupés.
A Fallouja, l'armée a mené des raids aériens sur un quartier du nord de la ville, tuant 15 insurgés. Les soldats restent déployés autour de Fallouja et évitent d'y pénétrer par crainte d'un bain de sang.
Fallouja, à 60 km à l'ouest de Bagdad, était un bastion de l'insurrection après l'invasion américaine de 2003.
En 2004, l'armée américaine elle-même avait eu énormément de mal à reprendre Fallouja, et les deux assauts menés contre la ville pour en déloger les insurgés avaient donné lieu aux combats parmi les plus violents depuis la guerre du Vietnam.
Ramadi et Fallouja sont situées dans la province d'Al-Anbar, une région désertique qui partage une frontière avec la Syrie et l'Arabie saoudite.