Les pays occidentaux et arabes ont répété lundi à New York la nécessité d'une "solution politique" en Syrie, la France plaidant pour un nouveau "groupe de contact", mais aucune proposition nouvelle ne semble émerger pour régler le conflit vieux de six ans.
La France, qui tente depuis l'élection du président Emmanuel Macron de reprendre la main sur le dossier syrien, a mis en garde lundi sur une "dislocation" du pays et relancé son idée d'un "groupe de contact" pour impulser une solution politique.
Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a ainsi plaidé pour "la mise en oeuvre d'un groupe de contact avec pour socle les membres permanents du Conseil de sécurité, et associant les principaux acteurs du conflit". Lors d'un point de presse en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, il a précisé que la création de ce groupe serait discutée lors d'une réunion ministérielle du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne et France) jeudi à New York.
Parallèlement, une réunion d'une vingtaine de pays occidentaux et arabes soutiens de l'opposition syrienne s'est tenue lundi en fin de journée dans un hôtel new-yorkais.
La France soutient également des groupes rebelles syriens qui veulent renverser à tout prix le système syrien.