Juste avant le pilonnage les sirènes d'alarme avaient retenti dans la région d'Eshkol, au sud d'Israël, à la frontière de Gaza, poussant les colons à se mettre à l'abri.
Alors que le régime de Tel-Aviv multiplie des agressions-spectacles contre Gaza, les attaques des forces israéliennes en Cisjordanie s'amplifient. Mercredi 6 février, un autre jeune palestinien est tombé sous les balles israéliennes. Selon un autre rapport, le ministère palestinien de la Santé a annoncé dimanche qu'Ahmed Abu Jabal, âgé de 30 ans, avait succombé à ses blessures par balles et que 32 Palestiniens avaient été blessés par des tirs de l'armée israélienne lors des manifestations près de la barrière de séparation. Les médias dominants n'en parlent pas, mais Israël fait face désormais à une Cisjordanie qui agit de concert avec Gaza pour le grand malheur du régime occupant dont le président évoquait il y a deux semaines "un danger existentiel" en parlant d'un Ramallah qui ne voit plus à travers Gaza "une menace" mais bien un modèle à suivre.
« En 2005, affirmait mercredi Gantz, quand Israël s’est retiré de la bande de Gaza, beaucoup de considérations politiques ont été prises en compte. Tel-Aviv a géré cette affaire sans qu’Israël soit divisé. Cette initiative a été réalisée par Tel-Aviv et l’armée israélienne et elle a été bien gérée bien que ce soit une expérience douloureuse pour les colons. Nous devons tirer les leçons du retrait de Gaza et appliquer cette politique dans d’autres régions ». L'ex chef d'état-major israélien sait de quoi il parle, Israël ne pourra plus continuer à gérer des affrontements quotidiens sur deux fronts, celui de Gaza et celui de la Cisjordanie. « C'est là sans doute la pire conséquence du plan US dit deal du siècle », affirment les analystes.