Les forces kurdes ont annoncé avoir remis à Bagdad plusieurs insurgés présumés de nationalité française. Par la suite, le président irakien a déclaré que 13 Français soupçonnés d'avoir combattu pour Daech seraient jugés selon la loi de son pays.
D'après des sources gouvernementales irakiennes citées par l'AFP ce 25 février, les forces arabo-kurdes de Syrie auraient remis aux autorités de Bagdad 14 insurgés présumés de nationalité française. Il n'a toutefois pas été précisé la date à laquelle ces personnes ont été transférées.
Les combattants extrémistes capturés par les Forces démocratiques syriennes (FDS), une milice à forte composante kurde, sont envoyées dans des centres de détention où sont menés des fouilles et des interrogatoires poussés. Les membres de leurs familles sont quant à eux transférés dans le camp de déplacés d'Al-Hol, dans la province syrienne de Hassaké (nord-est du pays).
Plus tard le 25 février, le président irakien Barham Saleh, cité par l'AFP, a fait savoir que 13 Français soupçonnés d'être des combattants du groupe terroriste Daech, remis par les forces arabo-kurdes de Syrie aux autorités irakiennes, seraient «jugés selon la loi irakienne». «C'est dans ce cadre que nous agissons», a-t-il ajouté à l'issue d'un entretien avec le président français Emmanuel Macron à l'Elysée, ce même jour.