L’armée israélienne a tiré ce dimanche 3 mars deux obus sur les positions de l’armée syrienne dans les régions d’al-Wasit et de Qurs al Naql, à l’ouest de la ville de Hadar, dans le district méridional d’al-Qassal, situé à Quneitra. L'armée israélienne qui menaçait il y a peu la Syrie de pires attaques balistiques et aériennes, semble se contenter désormais de pilonner les régions frontalières pour, dit-elle, faire éloigner "les proxies iraniens". Des tirs-spectacles comme ceux qu'elle effectue depuis deux jours contre Gaza. Le prétexte d'avoir à faire éloigner l'Iran du Golan occupé constitue selon les analystes, un coup médiatique, militairement nul qui est destiné à booster Netanyahu dans les sondages.
Des sources locales ont déclaré que l’attaque israélienne n’avait entraîné aucune perte et ont souligné que les bases de l’armée syrienne restaient abandonnées la plupart du temps.
Le régime israélien a-t-il modifié sa stratégie militaire? Dernière attaque israélienne contre Quneitra en donne des signes
À la suite de l'attaque, de nombreux avions de guerre, hélicoptères et drones israéliens ont été repérés sur les hauteurs du Golan occupé. Cependant, aucun incident n'a été constaté.
Le mois dernier, l'armée israélienne a tiré des obus de mortier et des missiles téléguidés sur des positions de l'armée syrienne situées non loin des lignes de démarcation dans la province de Quneitra, dans le sud du pays. Des sources proches du gouvernement syrien ont indiqué que l'attaque a visé plusieurs caméras thermiques de l'armée.
L'artillerie israélienne a pris pour cible un hôpital situé dans le gouvernorat de Quneitra en Syrie.
Certaines sources israéliennes prétendent que ces attaques ont pour but d’avertir les forces iraniennes, qui se seraient approchées de la ligne de séparation.
Dimanche, 3 mars, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité national d'Iran, Ali Chamkhani, a affirmé une fois de plus à la presse que la présence iranienne en Syrie est "constante" tant que l'État syrien le souhaiterait et que "les fanfaronnades israéliennes ne changeraient rien à la donne".