Les sanctions de l'Union européenne à l'encontre de la Syrie et de ses alliés, en vigueur depuis le 1er décembre 2011, font l'objet d'un réexamen annuel : elles ont été prorogées une nouvelle fois pour un an. La liste noire comprend 270 personnes.
Les Etats-membres de l'Union européenne ont décidé ce 17 mai de proroger jusqu'au 1er juin 2020 les sanctions imposées à la Syrie mais la liste noire a été réduite avec le retrait des noms de cinq personnes décédées et de deux entités.
«L'UE a décidé de maintenir ses mesures restrictives contre la Syrie et ceux qui le soutiennent, compte tenu de la répression qui continue d'être exercée à l'encontre de la population civile», a annoncé le Conseil de l'UE dans un communiqué qui précise également : «La liste comprend à présent 270 personnes et 70 entités soumises à une interdiction de pénétrer sur le territoire de l'UE et à un gel de leurs avoirs au motif qu'elles sont responsables de la répression violente exercée à l'encontre de la population civile en Syrie, qu'elles tirent profit du régime ou lui apportent leur soutien, et/ou qu'elles sont associées à de telles personnes ou entités.»
L'UE a imposé «un embargo pétrolier, des restrictions frappant certains investissements, un gel des avoirs détenus par la banque centrale syrienne dans l'UE et des restrictions frappant les exportations d'équipements et de technologies susceptibles d'être utilisés à des fins de répression interne, ainsi que d'équipements et de technologies destinés à surveiller ou intercepter les communications Internet ou les communications téléphoniques.»
L'UE soutient les groupes insurgés qui veulent renverser le système syrien.