Le journal arabophone Rai Al-Youm a souligné qu’un mois après le début des pourparlers militaires sur Idlib entre la Russie et la Turquie, il y a des rumeurs sur leur suspension. La partie russe a décidé de les suspendre, en raison du soutien apporté par Ankara aux groupes terroristes opérant dans la zone de désescalade et du renforcement des centres liés à l’armée turque dans le nord-ouest de la Turquie.
L’usage de missiles SAM portatifs par les groupes armés d’Idlib aura un impact fort limité sur la poursuite des opérations aériennes syro-russes.
« Pour la première fois depuis l’éclatement des affrontements dans le nord de la Syrie, les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham (ex-Front al-Nosra) ont fait usage de lance-roquettes et visé un chasseur syrien lors de sa mission dans la banlieue de Hama. Damas et Moscou n’ont pas réagi à cette question. Le soutien militaire direct de la Turquie aux groupes armés à Idlib et dans le nord de la Syrie n’est caché à personne, mais au cas où la Turquie aurait fourni des armes anti-aériennes au Front al-Nosra, cela signifie qu’Ankara serait entré dans une guerre directe avec l’armée syrienne et la Russie ; cela pourrait amener la Russie à appliquer ses menaces concernant le soutien aux Kurdes face à l’armée turque à Tel Raafat », a conclu Rai Al-Youm.