Selon les tweets du consul général français pour Qods (Jérusalem), Pierre Cochard, la chef du groupe terroriste de l’organisation « Moudjahidin-e Khalq » (OMK), Maryam Radjavi, s’est rendue à Tel-Aviv pour négocier des mesures anti-iraniennes avec le Premier ministre du régime israélien, Benjamin Netanyahu.
« Le 17 juillet, Mme Radjavi a quitté Tirana pour rejoindre Tel-Aviv. Ce voyage a été organisé par Rudy Giuliani, avocat personnel du président Trump et Boaz Rodkin, l’ambassadeur d’Israël en Albanie », a-t-il ajouté.
« Mme Radjavi devrait rencontrer Yossi Cohen, le directeur du Mossad qui a déjà coopéré avec les Moujahiddines sur le dossier nucléaire iranien. Au cours de son voyage à Tel-Aviv, Mme Radjavi rencontrera également le Premier ministre israélien », a écrit le diplomate français le même jour.
Cette information est publiée quelques jours après que le Premier ministre israélien a promis de faire des « révélations » sur les activités nucléaires iraniennes « à l’appui de nouveaux documents ». Cette visite intervient au pire moment pour la France alors que celle-ci se pose en médiateur de la crise qui oppose les États-Unis à l’Iran. La semaine dernière ; le conseiller du président Macron, Emmanuel Bonne ; est arrivé en Iran avec l’offre d’une « trêve » dans la guerre économique USA/Iran. Ce lundi, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqtchi, est parti pour Paris porteur d’une lettre du président iranien. L’Iran reproche à la France d’avoir accueilli sur son sol une milice terroriste (OMK) coupable du meurtre de 17 000 ressortissants iraniens dès le lendemain de la victoire de la Révolution islamique.