Un haut commandant de l’armée israélienne a reconnu les grandes capacités défensives du Hezbollah, ajoutant que celles-ci pourraient paralyser les installations et les centres sensibles et vitaux d’Israël.
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Cité par le quotidien Haaretz, le chef du commandement du Front intérieur de l’armée israélienne, le général de division Tamir Yadai, a déclaré que l’état-major n’avait envisagé aucune solution pour les situations urgentes.
« L’armée ne s’est pas dûment préparée bien qu’elle connaisse les nouvelles formes de menaces contre le Front intérieur. Celui-ci a amélioré ses capacités, mais il n’a pas encore réglé tous les problèmes. Le Front intérieur a encore un long chemin à parcourir. Toute hésitation du Front intérieur pour optimiser ses capacités de sauvetage et de secours ainsi que pour empêcher l’effondrement de ses systèmes d’urgence risque d’avoir des conséquences négatives », a déclaré le commandant israélien.
Tamir Yadai a évoqué les facteurs à l’origine du renforcement du Hezbollah et des groupes de résistance palestiniens pour dire que la Résistance avait considérablement amélioré, depuis 2006, ses systèmes balistiques.
« Ils sont actuellement en mesure de tirer une salve de missiles sur Israël. Les capacités de notre ennemi ne visent pas uniquement à nous faire peur, mais elles peuvent paralyser le Front intérieur, perturber les activités des ports et des aéroports, contourner les systèmes de défense antiaériens de l’armée et forcer les Israéliens à rester pendant longtemps dans les refuges prévus », a-t-il expliqué.
Le général de division Tamir Yadai a précisé que la Résistance avait renforcé ses capacités offensives de précision qui pourraient prendre pour cible non seulement les endroits vitaux civils tels que les centres d’électricité et d’eau, mais en plus les centres de renseignement et les unités de défense aérienne.
« Il existe également des menaces concernant une guerre cybernétique. Aujourd’hui, les combats parallèles sur divers fronts, dans la bande de Gaza aussi bien que sur le front du Nord, sont devenus un scénario possible qu’il faut que nous nous préparions à affronter », a-t-il reconnu.