Les avocats pakistanais protestent contre l'islamophobie française et demandent la fermeture de son ambassade
Les avocats pakistanais ont organisé un grand rassemblement de protestation contre la rhétorique et les positions anti-islamiques du président français Emmanuel Macron dans les rues de la capitale du pays, Islamabad, pour demander la fermeture de l'ambassade de France dans le pays musulman.
Au cours de la manifestation de jeudi, des centaines de participants ont exprimé leur colère contre le président français et ses récents propos islamophobes en scandant des slogans et en portant des pancartes clamant le mouvement.
Les manifestants en colère de différentes associations de juristes ont convergé vers le bâtiment du ministère pakistanais des affaires étrangères près de l'ambassade de France et ont en outre demandé la fermeture des postes diplomatiques du pays dans tout le Pakistan.
La marche de protestation s'est déroulée sous des mesures de sécurité strictes en raison des craintes que les participants en colère ne tentent d'entrer dans l'ambassade ou n'organisent un sit-in devant le bâtiment.
Au cours de l'événement, les chefs des associations se sont adressés aux manifestants et ont demandé au gouvernement pakistanais de faire de sérieux efforts pour lutter contre la vague d'islamophobie en Europe, en insistant notamment sur la fermeture de l'ambassade de France et l'expulsion de son ambassadeur.
A l'issue du rassemblement anti-Paris, les dirigeants des avocats pakistanais ont publié une résolution et l'ont remise à l'assistant spécial du Premier ministre du Pakistan qui était présent.
Les avocats pakistanais ont en outre appelé les institutions internationales à surveiller les abus de la loi sur la liberté d'expression dans les sociétés occidentales, soulignant la position forte et unie du monde musulman contre ceux qui insultent le saint prophète Mahomet (SAWA).
D'autres rassemblements de protestation ont également été organisés au Pakistan la semaine dernière par diverses organisations islamiques, appelant le gouvernement du Premier ministre Imran Khan à expulser immédiatement l'envoyé français et à rompre les liens avec Paris. Les manifestants ont en outre insisté sur le boycott des produits français.