Les États-Unis annoncent leur intention de réduire le nombre de soldats en Afghanistan et en Irak
Le président américain Donald Trump va réduire fortement le nombre de forces américaines en Afghanistan de 4 500 à 2 500 avant de quitter son poste, a annoncé le Pentagone.
Le Pentagone a également annoncé un modeste retrait des forces américaines en Irak qui réduira les effectifs de 3 000 à 2 500 hommes.
Le secrétaire d'État à la défense par intérim, Chris Miller, a déclaré qu'environ 2 000 soldats seraient retirés d'Afghanistan d'ici le 15 janvier et que 500 autres reviendraient d'Irak, laissant 2 500 soldats dans chaque pays.
L'annonce est intervenue quelques jours après que M. Trump ait renvoyé l'ancien secrétaire à la défense Mark Esper, qui avait insisté sur la nécessité de maintenir le niveau des troupes en Afghanistan pour soutenir le gouvernement de Kaboul pendant qu'il négocie un accord de paix avec les talibans.
Le retrait aura moins d'impact en Irak, a expliqué Simona Foltyn, citant le nombre de troupes américaines en Irak qui "est tombé à 3 000 en septembre de cette année".
La correspondante d'Al Jazeera à la Maison Blanche, Kimberly Halkett, a déclaré que cette annonce faisait partie de la tentative de M. Trump de "tenir les promesses de campagne faites en 2016" pour mettre fin à des "guerres sans fin" et "préserver son héritage".
Cependant, les plans - qui ont été présentés pour la première fois lundi - n'ont pas atteint le retrait complet que Trump avait promis de réaliser d'ici Noël.
Les nouveaux plans vont accélérer le retrait des troupes d'Irak et d'Afghanistan dans les derniers jours de Trump, malgré les arguments des hauts responsables militaires en faveur d'un retrait plus lent et plus méthodique.
Halkett a déclaré que la nécessité et les valeurs stratégiques de ces retraits sont remises en question à Washington : "Cela va être très critiqué ... cela ne plaît pas aux fonctionnaires du Pentagone ; cela ne plaît pas aux législateurs du Capitole".