Dans une lettre adressée au directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, l'envoyé iranien Kazem Gharibabadi a exhorté l'agence nucléaire des Nations unies à dénoncer toute action de sabotage des installations nucléaires iraniennes.

"L'agence devrait désavouer l'assassinat de scientifiques nucléaires et les tentatives de saboter les installations atomiques pacifiques de l'un des signataires du traité de non-prolifération (TNP) et membre de l'AIEA", selon le site web officiel du gouvernement iranien cité par l'ambassadeur.

"Il y a des preuves fondamentales et claires qui suggèrent l'implication du régime israélien dans cet acte terroriste et sa responsabilité dans cet acte, en particulier lorsque les responsables israéliens ont mentionné le nom du Dr Fakhrizadeh à plusieurs reprises", ajoute la lettre.

M. Gharibabadi a également demandé au chef de l'AIEA de cesser de divulguer des informations détaillées inutiles sur le programme nucléaire de l'Iran, affirmant que l'agence est censée ne pas divulguer d'informations confidentielles et rester attachée aux principes de confidentialité.

Fakhrizadeh, un scientifique de haut niveau spécialisé dans le nucléaire et la défense, a été assassiné dans une petite ville à l'est de Téhéran le 27 novembre.

Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Shamkhani, a déclaré qu'il était devenu évident pour Téhéran que le Munafeqin (les terroristes de l'Organisation des moudjahidin-e-Khalq), le régime sioniste et son service d'espionnage, le Mossad, étaient derrière cet attentat.