Le Guide suprême de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré que les ennemis cherchaient à opposer le peuple iranien à son gouvernement et à l'establishment islamique, « mais en vain ». Des déclarations tenues lors d'une cérémonie marquant le 33e anniversaire du décès de l'Ayatollah Khomeiny, le fondateur de la Révolution islamique en ce samedi 4 juin 2022 au mausolée du défunt père-fondateur de la République islamique d’Iran, (Que son âme repose au Paradis).

Le très haut dirigeant a déclaré que les pays occidentaux fondaient principalement leurs espoirs sur les manifestations populaires et la provocation des troubles afin de renverser la République islamique.
« En lançant une guerre psychologique, en recrutant des mercenaires et en organisant des campagnes médiatiques contre l'Iran, ils tentent vainement de dresser les gens contre l'establishment islamique », a-t-il déclaré.
Cependant, a poursuivi le Leader, « l'ennemi fait des erreurs de calcul comme il l'a fait auparavant en croyant à tort qu'il peut attiser la dissidence publique dans le pays. »
L’Ayatollah Khamenei a souligné que les ennemis de l’Iran reçoivent de « mauvais conseils » de la part de « traîtres iraniens » qui leur proposent de « compter sur le peuple iranien pour qu’il se soulève contre l'establishment islamique ».
L'Ayatollah Khamenei a souligné à cette occasion que l'intérêt des Iraniens vigilants pour la Révolution et l'establishment islamiques augmentait de jour en jour, faisant référence au cortège funèbre organisé pour la mort en martyre du commandant militaire iranien Qassem Soleimani (tué dans une attaque ciblée par les Etats-Unis).
« Aujourd'hui, la tendance du peuple à la révolution et à la religion est certainement plus grande qu'au début de Révolution, et pour en saisir le sens il faut rappeler la présence des millions de d’Iraniens aux funérailles du martyr Soleimani », a précisé le Leader.
fait que piller des nations de l'Asie à l'Afrique en passant par l'Amérique du Sud au cours des trois derniers siècles.
« Que nos jeunes n'oublient surtout pas, les Occidentaux, cela fait trois siècles qu'ils pillent le monde entier ! De l'Asie de l'est, Indonésie, Philippines, Népal, au sous-continent en passant par l'Asie centrale ou encore l'ouest de l'Asie et ce, jusqu'au nord de l'Afrique et à la totalité du continent africain. Les Occidentaux ne se sont même pas contentés de cela et se sont aussi acharnés sur l'Amérique latine. Cette contrée qui avait des propriétaires qu'ils ont massacrés et pillés, pris en esclave. Et pendant ces trois siècles, alors même que sur le terrain, l'Occident tuait, colonisait, ses penseurs nous établissaient les droits de l'homme ! », a fait remarquer le Leader.
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Mettant en garde contre la campagne de mensonge, de désinformation, de manipulation et d’'intoxication qui font partie de la guerre des nerfs de l’ennemi, l’Ayatollah Khamenei a également souligné que la guerre psychologique de l'ennemi doivent être révélée au grand jour.
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Plus loin dans ses propos, il a évoqué la récente saisie illégale d'un pétrolier iranien par la Grèce et la confiscation de son pétrole par les États-Unis, louant le Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI) pour avoir riposté à l'acte de piraterie d'Athènes.
Quelques jours après la saisie mi-avril du pétrolier iranien par la Grèce dans ses eaux territoriales, les forces navales du CGRI ont saisi en riposte deux pétroliers grecs dans le golfe Persique pour la violation des lois maritimes.
Le très haut dirigeant a insisté sur le fait que l'Iran était victime de la piraterie maritime et qu'en saisissant les pétroliers grecs, il avait en effet repris ce qu'il possédait légitimement.
Il a fustigé les accusations proférées par l’ennemi dans ses campagnes médiatiques de désinformation et d’intoxication contre l’Iran visant à le passer pour un pirate. « Cependant, reprendre ce qui vous a été volé ne s'appelle pas voler, vous êtes vous-mêmes les voleurs », a-t-il insisté.
L'Ayatollah Khamenei a tenu ces déclarations à l’occasion d'une cérémonie marquant le 33e anniversaire du décès de l'imam Khomeiny, le père-fondateur de la Révolution islamique, le samedi 4 juin 2022.
Le Leader a renchéri que l'enthousiasme du peuple pour la République islamique a été généré par le « leadership avisé » du défunt architecte de la Révolution islamique, Imam Khomeiny.
L'Ayatollah Khamenei a réitéré sur le fait que les idéaux de feu Imam ont inspiré non seulement les Iraniens, mais aussi les musulmans du monde entier.
Comparaison des grandes Révolutions française et soviétique avec la Révolution islamique d’Iran
Mettant en parallèle les grandes Révolutions française et soviétique avec la Révolution islamique d’Iran, le Leader de la RII a qualifié la Révolution islamique de « plus grande révolution de l'histoire des révolutions » : « La révolution qu'a mené le père-fondateur de la République islamique d'Iran (RII) se distingue de toutes les autres y compris des plus grandes, à savoir les révolutions française et d'octobre en Russie, pour la simple et bonne raison qu'elle ne s'est à aucun moment dissociée du peuple ».
S’attardant sur le fondement de la Révolution islamique qu’est de se révolter contre l'injustice, et pour l’équité et l'égalité l’Ayatollah Khameneï a poursuivi : « Et c'est là même, la quintessence de la République islamique d'Iran qui est à la fois une république, une démocratie sans jamais trahir son essence religieuse. C'est un ordre qui ne se placera jamais sous la bannière de quelque régime politique occidental qui soit, ni le libéralisme capitaliste ni le communisme autocratique. »
« C'est tout un modèle nouveau de gouvernance qui a certes connu les manquements, mais qui a su ériger en quatre décennies l'Iran au rang d'une puissance », a-t-il conclu.