Francesca Albanese, rapporteur spécial des Nations Unies sur les territoires palestiniens occupés, a fait ces remarques dimanche dans une interview.

« Il n’y a pas d’autre moyen d’arrêter ce carnage à Gaza que d’imposer un cessez-le-feu [à Israël] », a-t-elle déclaré.

Le rapporteur spécial de l’ONU a déclaré qu’il était choquant qu’il n’y ait pas de cessez-le-feu à Gaza malgré une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui l’exigeait.

« Ils ne peuvent en aucun cas être en sécurité à Gaza. Je suis choquée qu’il existe même une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU ordonnant un cessez-le-feu et qu’elle ne soit toujours pas en vigueur », a-t-elle noté.

Albanese a également déclaré qu’il était impossible pour les Palestiniens d’être en sécurité à Gaza et que la violence s’était intensifiée ces derniers mois.

« Je constate que le niveau de violence et de tension s’est intensifié au cours des derniers mois. »

Cependant, elle a déclaré qu’il n’y avait aucun signe tangible indiquant que le génocide américano-israélien cesserait malgré les pourparlers de trêve en cours.

Albanese a déclaré que les politiciens n’ont pas répondu aux demandes publiques d’action contre Israël.

Elle a déclaré que la réaction mondiale à l’attaque israélienne contre Gaza s’est calmée ces dernières semaines après la répression des manifestations anti-israéliennes, y compris en Occident.

Les gens sont horrifiés par ce qui se passe à Gaza et bouleversés parce que les politiciens ne répondent pas à leurs demandes d’action contre Israël, a indiqué Albanese. « La politique ne s’aligne pas sur la rue », a-t-elle déclaré.

Le régime israélien poursuit ses attaques aériennes et d’artillerie dans la bande de Gaza assiégée alors que la guerre génocidaire entre dans son dixième mois.

Les derniers massacres ont porté le nombre de Palestiniens tués jusqu'à présent à plus de 38 150, faisant près de 88 000 blessés.