Salama Jumaa al-Hashash a été tué lundi après-midi dans un bombardement israélien qui a visé sa maison familiale dans le quartier d'al-Hashash, dans la partie nord de la ville de Rafah.

Samedi, le bureau des médias du gouvernement de Gaza a déclaré que des frappes israéliennes distinctes avaient tué trois journalistes dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre du territoire, et deux dans la ville de Gaza, en l’espace de 24 heures.

Les personnes tuées à Nuseirat ont été identifiées comme étant Amjad Jahjouh et Rizq Abu Ashkian, tous deux de l'Agence palestinienne des médias, et Wafa Abu Dabaan, de la radio de l'Université islamique de Gaza.

Abu Dabaan était marié à Jahjouh. Leurs enfants ont également été tués lors de la frappe.

Les journalistes palestiniens Saadi Madoukh et Ahmed Sukkar ont également été tués vendredi à la suite d'un raid israélien visant une maison de la famille Madoukh dans le quartier Daraj de la ville de Gaza.

Les journalistes travaillant dans le territoire palestinien sont confrontés à des dangers accrus lorsqu’ils couvrent le conflit au milieu d’attaques terrestres et aériennes israéliennes, de communications interrompues, de pénuries d’approvisionnement et de coupures de courant.

Israël a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre après que des groupes de résistance palestiniens ont mené une opération de représailles surprise dans les territoires occupés.

Parallèlement à la guerre, le régime a imposé un siège quasi total sur le territoire côtier, ce qui a réduit à un filet l’arrivée de denrées alimentaires, de médicaments, d’électricité et d’eau dans le territoire palestinien.

Jusqu’à présent, lors de l’attaque militaire, le régime a tué au moins 38 193 Gazaouis, pour la plupart des femmes, des enfants et des adolescents. 87 903 autres Palestiniens ont également été blessés.