Le régime sioniste paiera un lourd tribut

Mohammad Bagher Qalibaf a fait ces remarques lors de la cérémonie funéraire d’Ismail Haniyeh, le chef du bureau politique du mouvement de résistance palestinien Hamas, qui a été martyrisé à Téhéran mercredi.

Il a ajouté que les crimes du régime de Tel-Aviv trouvent leur origine dans son incapacité à contrer les forces de résistance.

Le haut responsable du parlement iranien a souligné qu’Israël commettrait une « erreur stratégique » s’il pensait que cibler le front de résistance aurait un impact sur les développements en cours dans la région.

Ghalibaf a déclaré que l’ère du « coup et fuite » pour l’Israël de l’apartheid et son principal allié les États-Unis était terminée.

« Il est de notre devoir de réagir au bon endroit et au bon moment », a-t-il souligné.

Le porte-parole iranien a averti que le régime israélien paierait un « lourd tribut » pour son acte d’assassinat.

Il a noté que la décision du régime israélien d’assassiner des commandants de la résistance en Iran et au Liban est le résultat de sa « faiblesse » et a déclaré : « De tels actes de terrorisme n’auront aucun impact sur la [continuation] de notre chemin. »

Évoquant la guerre génocidaire du régime de Tel-Aviv contre le peuple palestinien à Gaza, en particulier les femmes et les enfants, Qalibaf a ajouté : « Nous assistons à la confrontation de l’humanité avec le crime là-bas. »

Ismail Haniyeh, le chef du bureau politique du mouvement de résistance palestinien Hamas, et l’un de ses gardes du corps ont été tués dans leur résidence de la capitale iranienne tôt mercredi.

Ils ont été tués après que leur résidence a été touchée, a déclaré le bureau des relations publiques du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) dans un communiqué.

Les raisons de l’attaque font l’objet d’une enquête et les détails seront dévoilés ultérieurement, selon le communiqué.

Haniyeh était à Téhéran pour assister à la cérémonie d'investiture du nouveau président iranien Masoud Pezeshkian, mardi 30 juillet.