Dans un communiqué publié samedi, les Brigades al-Qassam, comme on appelle la branche armée, ont déclaré qu'elles « affirment que le sang de leurs commandants martyrs ne fera qu'annoncer un torrent de sang pour l'occupant ».

De telles représailles, ajoute-t-il, viendraient « par le biais d’opérations plus médiatisées qui seront menées par des combattants Qassam de toutes les parties de la Cisjordanie occupée », a rapporté PressTV.

Plus tôt dans la journée, al-Qassam avait annoncé que les frappes aériennes menées par des drones israéliens contre un véhicule circulant dans la ville de Jénine, au nord de la Cisjordanie, avaient entraîné le martyre de ses commandants, identifiés comme étant Rafaat Mahmoud Dawasi et Ahmed Walid. Abou Ora.

Il désigne Dawasi comme le commandant de la branche armée à Jénine et Abu Ora comme un autre haut responsable militaire de l’unité.

« Ensemble, ils ont exécuté et planifié plusieurs opérations qualitatives [contre le régime occupant] au cours des trois derniers mois », a ajouté al-Qassam.

Ces assassinats surviennent moins d’un mois après une opération d’assassinats ciblés menée par le régime contre Téhéran, qui a conduit au martyre d’Ismail Haniyeh, ancien chef du Bureau politique du Hamas. Haniyeh était dans la capitale iranienne pour assister à la cérémonie d’investiture du président iranien Massoud Pezeshkian.

Le mouvement a affirmé que ces atrocités ne resteraient pas sans réponse, tandis que la République islamique s’est engagée à venger le sang de Haniyeh en attendant une « dure vengeance ».

Avant son assassinat, Haniyeh dirigeait l'équipe de négociation du mouvement lors des négociations tenues à Doha, la capitale qatarienne, visant à obtenir une trêve dans la guerre du régime contre la bande de Gaza, qui a jusqu'à présent coûté la vie à plus de 40 000 Palestiniens. .