Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a déclaré mardi que les ordres d'évacuation répétés du régime ont entraîné des vagues de déplacements, une surpopulation, de l'insécurité et l'effondrement des infrastructures.
Il a ajouté que des milliers de personnes à Gaza n'ont pas accès aux services de base en raison des ordres d'évacuation d'Israël et de graves pénuries de fournitures essentielles.
L'OCHA a déclaré que le dernier ordre d'évacuation publié samedi pour certaines parties de Deir al Balah incluait des sections de la route Salah ad Din, un passage crucial pour les missions humanitaires.
"Cela a rendu presque impossible pour les travailleurs humanitaires de se déplacer le long de cette route clé", a déclaré le bureau. « La route côtière n’est pas une alternative viable. Les plages le long de cette route sont désormais encombrées d’abris de fortune pour les Palestiniens déplacés. »
Par ailleurs, un porte-parole de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens a déclaré que nulle part à Gaza n’était plus en sécurité et que la mort semblait être la « seule certitude » pour sa population.
Louise Wateridge a ajouté que la population de Gaza était confrontée à des défis sans précédent en raison du siège imposé par Israël sur le territoire.
Israël a lancé sa campagne barbare de génocide à Gaza le 7 octobre 2023, après que des groupes de résistance palestinienne ont mené une opération surprise, la Tempête Al-Aqsa, dans les territoires occupés.
Le régime a mis en place un siège quasi total sur le territoire côtier, ce qui a réduit à néant le flux de denrées alimentaires, de médicaments, d’électricité et d’eau vers le territoire palestinien.
Jusqu’à présent, Israël a tué plus de 40 000 personnes à Gaza, la plupart étant des femmes, des enfants et des adolescents.