Abbas Araghchi a fait ces remarques lors d'un discours aux journalistes samedi après avoir visité le lieu de sépulture de l'ancien ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.
Nous sommes en coordination complète avec les forces armées car la diplomatie est complémentaire au terrain et le terrain est complémentaire à la diplomatie, a-t-il déclaré, ajoutant que la réponse de l'Iran à l'agression des sionistes, la coordination entre la diplomatie et le terrain serait montrée très clairement.
Ismail Haniyeh et l'un de ses gardes du corps ont été martyrisés après que leur résidence ait été ciblée à Téhéran le 31 juillet, selon un communiqué publié par le CGRI.
Dans un communiqué, le Corps des gardiens de la révolution islamique a déclaré que l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh avait été « conçu et mis en œuvre par le régime sioniste et soutenu par le gouvernement criminel des États-Unis ».
En réaction à l'acte terroriste israélien, de hauts responsables iraniens ont promis de donner une réponse appropriée au régime sioniste, le leader de la révolution islamique, l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei, déclarant qu'en assassinant Ismaïl Haniyeh, le régime israélien a préparé le terrain pour une punition sévère contre lui-même.
Ailleurs dans ses remarques, le haut diplomate iranien a évoqué la question des pourparlers de relance du JCPOA, déclarant : « En ce qui concerne les négociations sur le JCPOA, nous ne sommes pas pressés, il n'y aura pas de retards inutiles et des consultations seront organisées par différentes parties ».
Le JCPOA a été signé en 2015 entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne. L’ancien président américain Donald Trump s’est retiré illégalement de l’accord en 2018, tandis que l’actuel président américain, Joe Biden, a signalé qu’il était prêt à ressusciter l’accord.
La Russie, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Chine, les États-Unis et la France sont en pourparlers avec l’Iran depuis avril 2021 pour rétablir l’accord.
Les pourparlers visant à sauver le JCPOA ont débuté dans la capitale autrichienne de Vienne en avril 2021, dans le but d’examiner le sérieux de Washington à rejoindre l’accord et à supprimer les sanctions anti-iraniennes.
Les négociations sont au point mort depuis août en raison de l’insistance de Washington sur sa position ferme de ne pas supprimer toutes les sanctions imposées à la République islamique par l’administration américaine précédente. L’Iran maintient qu’il est nécessaire que l’autre partie offre des garanties qu’elle restera engagée dans tout accord conclu.
Il a en outre souligné que le 14e gouvernement iranien poursuivrait la voie de l’administration du président Raeisi en donnant la priorité à l’interaction avec les pays voisins.