Les groupes de résistance irakiens acceptent de reprendre les attaques contre les forces américaines
Taghrib(APT)– Les groupes de résistance irakiens ont conclu un accord pour ne pas faire de compromis avec les troupes d’occupation américaines dans le pays arabe et pour reprendre les opérations militaires contre les bases abritant les forces américaines, selon un rapport.
Le journal libanais al-Akhbar a cité une source anonyme du Comité de coordination de la résistance irakienne (IRCC) selon laquelle des représentants des groupes de résistance irakiens ont récemment tenu une réunion et décidé d’adopter une position unifiée concernant les développements nationaux et régionaux actuels.
La source a ajouté que la plupart des dirigeants des groupes ont convenu de mettre fin à la pause dans les attaques contre les troupes américaines et de reprendre leurs frappes.
« Au cours de la réunion, certains dirigeants ont abordé la question des actions sur le terrain contre les occupants américains et ont convenu de la reprise des attaques à grande échelle contre les forces américaines ou le régime sioniste », a-t-il déclaré.
« La Résistance ne connaîtra pas de répit tant que les forces étrangères continueront d’attaquer les Unités de mobilisation populaire (PMU), plus connues sous le nom de Hashd al-Sha’abi, et d’autres groupes irakiens. La Résistance poursuivra ses opérations tant que les États-Unis continueront de soutenir, d’informer ou de protéger Israël contre nos frappes », a déclaré la source.
« L’Axe de la Résistance en général et la Résistance irakienne en particulier ont l’intention de mener une planification militaire solide dans le but de mener des attaques cinglantes contre les occupants à la lumière de l’incertitude de l’ennemi israélien quant à un cessez-le-feu à Gaza », a ajouté la source.
Les groupes de résistance irakiens font pression pour mettre fin à la présence de forces étrangères en Irak plus de deux décennies après qu’une coalition dirigée par les États-Unis a envahi le pays en violation flagrante du droit international sur la base de fausses allégations selon lesquelles elle serait en possession d’armes de destruction massive.
Il y a près de 2 500 soldats américains en Irak et environ 900 en Syrie dans le cadre de ce que Washington prétend être une force de combat contre Daesh.
Les États-Unis ont maintenu leur présence, bien que les pays arabes et leurs alliés aient vaincu le groupe terroriste takfiri fin 2017.
En 2020, le parlement irakien a voté en faveur de l’expulsion des forces étrangères après qu’une frappe de drone américaine a assassiné le commandant en chef de la lutte antiterroriste iranienne, le général Qassem Soleimani, et le commandant adjoint de la force antiterroriste des Unités de mobilisation populaire irakiennes (PMU) Abu Mahdi al-Muhandis à l’extérieur de l’aéroport international de Bagdad.