Selon les médias américains, l'état actuel du régime israélien est le résultat des coûts élevés que ce régime a encourus pendant la guerre en cours à Gaza.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a tenté d'apaiser les craintes des experts sionistes en affirmant que les dommages économiques sont à court terme et temporaires, mais contrairement à ce qu'il affirme, la guerre à Gaza a porté préjudice à des milliers de petites entreprises et à la confiance internationale dans l'économie israélienne.

Yacov Sheinin, un économiste israélien, a déclaré que le coût total de la guerre pourrait s'élever à 120 milliards de dollars, soit 20 % du produit intérieur brut du pays, une mesure large de l'activité économique.

Le ministère des Finances du régime israélien a déclaré ce mois-ci que le déficit du pays au cours des 12 derniers mois avait augmenté pour dépasser 8 % du PIB, dépassant de loin le ratio déficit/PIB de 6,6 % prévu par le ministère pour 2024. En 2023, le déficit budgétaire d'Israël était d'environ 4 % de son PIB.

Les ports israéliens ont également connu une baisse de 16 % du trafic maritime au cours du premier semestre de l'année, par rapport à la même période en 2023.

La société israélienne d'information commerciale CofaceBDI rapporte que quelque 46 000 entreprises ont fermé depuis le début de la guerre, dont 75 % de petites entreprises.