Asadollah Eshragh-Jahromi a fait ces remarques lors de la 50e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) dans la capitale camerounaise Yaoundé, notant que les actions déstabilisatrices du régime israélien constituent un obstacle majeur à la coopération entre les pays islamiques.

La 50e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’OCI s’est tenue jeudi et vendredi à Yaoundé sous le thème « Développement des infrastructures de transport et de communication dans le cadre de l’OCI : un outil clé dans la lutte contre la pauvreté et l’insécurité ».

Eshragh-Jahromi a exprimé sa profonde préoccupation et a fermement condamné l’agression et les crimes barbares commis par le régime sioniste contre le peuple palestinien opprimé dans la bande de Gaza au cours des onze derniers mois, ainsi que le récent acte terroriste d’assassinat du chef du Hamas Ismail Haniyeh à Téhéran, appelant à une position décisive de la communauté internationale et de l’OCI pour mettre fin aux crimes de guerre, aux crimes contre l’humanité et au génocide et pour tenir le régime responsable de ses crimes.

Il a également souligné la nécessité de prêter attention aux racines de l’insécurité et de la création de crises en Asie occidentale, soulignant que les politiques du régime constituent un obstacle majeur à la convergence entre les États membres de l’OCI.

Il a également dénoncé les sanctions économiques, qui ont été imposées en violation du droit international à certains pays en développement, notant que les sanctions perturbent la stabilité économique et constituent un obstacle majeur au développement et à l’accès aux ressources et à la technologie.