Taghrib(APT)– Affirmant que le retrait américain du PAGC était une erreur de calcul de l’administration Trump, le vice-président iranien aux affaires stratégiques, Mohammad Javad Zarif, a déclaré qu’il s’agissait d’une situation perdant-perdant.
Dans une interview à NBC News, Zarif a déclaré que le gouvernement de Pezeshkian était prêt à travailler avec d’autres pays pour mettre fin au conflit à Gaza.
« Nous voulons évoluer vers un monde plus pacifique et plus stable pour nos citoyens et pour les citoyens du monde. Nous ne cherchons pas la guerre, mais nous nous défendrons », a déclaré Zarif.
Zarif a également déclaré que l’Iran avait le droit de riposter à l’assassinat israélien du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran, en juillet par le régime israélien.
Après l’assassinat, Zarif a déclaré : « La communauté internationale nous a demandé de faire preuve de retenue afin de mettre fin à la guerre à Gaza. » Mais la promesse d’un accord de cessez-le-feu ne s’est jamais concrétisée, a-t-il déclaré.
Faisant référence au PAGC, Zarif a déclaré que les États-Unis n’avaient qu’à s’en prendre à eux-mêmes, ajoutant que c’était eux qui s’étaient retirés de l’accord nucléaire de 2015 sous l’administration de Donald Trump.
« C’est l’erreur de calcul de l’administration Trump qui s’est retirée de l’accord nucléaire. C’est une situation perdant-perdant », a déclaré Zarif.
Le PAGC a été signé en 2015 entre l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et l’Allemagne. L’ancien président américain Donald Trump s’est retiré illégalement de l’accord en 2018, tandis que l’actuel président américain, Joe Biden, a signalé qu’il était prêt à ressusciter l’accord.
La Russie, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Chine, les États-Unis et la France sont en pourparlers avec l’Iran depuis avril 2021 pour rétablir l’accord.
Les négociations visant à sauver le PAGC ont débuté à Vienne, la capitale autrichienne, en avril 2021, dans le but d’évaluer la volonté de Washington de rejoindre l’accord et de lever les sanctions contre l’Iran.
Les négociations sont au point mort depuis août en raison de l’insistance de Washington sur sa position ferme de ne pas lever toutes les sanctions imposées à la République islamique par l’administration américaine précédente. L’Iran maintient qu’il est nécessaire que l’autre partie offre des garanties quant à son engagement à respecter tout accord conclu.