« Le Liban traverse actuellement une crise qui menace son existence même », a déclaré Abdallah Bou Habib devant l’Assemblée générale de l’ONU.

La crise « se transformera en un trou noir qui engloutira la paix et la sécurité régionales (et) internationales » si le monde continue de rester « immobile », a-t-il déclaré, a rapporté Arab News.

Bou Habib a salué la déclaration conjointe des États-Unis et de la France mercredi pour un cessez-le-feu de 21 jours entre Israël et le Hezbollah, et a exigé que toutes les mesures possibles soient adoptées pour qu’il soit mis en œuvre.

Il a déclaré que ce que vit le Liban est « une conséquence de l’absence d’une solution durable (et) soutenable », et « non la cause d’une absence de solution durable. La cause en est l’occupation. »

Malgré l’incapacité de l’ONU à protéger le Liban de l’agression israélienne, Bou Habib a déclaré que son pays restait attaché au rôle de l’organisation en tant que « première ligne de défense ».