Les mesures visent à intensifier la pression financière sur l’Iran, notamment en limitant sa capacité à gagner des revenus énergétiques, a déclaré le département du Trésor américain dans un communiqué, selon le site américain Al Monitor. Le département a déclaré que ses sanctions visaient « une partie importante » de la flotte fantôme de pétroliers et d’opérateurs illicites qui transportent les exportations de pétrole iraniennes.

Le secrétaire d’État Antony Blinken a déclaré vendredi dans un communiqué que les États-Unis étaient « déterminés à réduire les sources de revenus de l’Iran ».

« Tant que l’Iran consacrera ses revenus énergétiques au financement d’attaques contre nos alliés, …, nous continuerons à utiliser tous les outils à notre disposition pour le tenir responsable », a déclaré Blinken.

Les nouvelles sanctions visent 16 entités et 23 pétroliers. Elles semblent vaines, comme elles l’ont prouvé jusqu’à présent. L’Iran exporte actuellement plus de 1,7 million de barils par jour malgré toutes les tentatives américaines de réduire ses revenus pétroliers.

Le 1er octobre, l’Iran a répondu à l’assassinat par Israël du chef du bureau politique du Hamas Ismail Haniyeh, du secrétaire général du Hezbollah Seyed Hassan Nasrallah et du général du CGRI Abbas Nilforoushan en lançant pas moins de 200 missiles balistiques vers les bases militaires et de renseignement du régime sioniste dans tous les territoires palestiniens occupés.

Alors que le régime israélien a menacé de riposter, les responsables iraniens ont prévenu que la réponse réciproque de Téhéran à toute action israélienne serait dure, proportionnée et bien calculée.